Toutes les marques, entreprises et commerces sont aujourd’hui bien conscients du caractère essentiel du SEO (search engine optimization). Ce dernier n’est cependant pas une opération unique : il s’agit d’un ensemble d’activités qui, de manière chorale, optimisent les sites pour les moteurs de recherche. L’une d’entre elles est la stratégie de link building, dont on entend de plus en plus parler de nos jours.
Mais de quoi s’agit-il au juste ? Pour répondre sèchement, le link building est la création et la ramification d’un réseau de liens entre notre site web et d’autres. L’objectif est ambitieux : prouver à Google notre autorité dans un domaine donné. Exprimé de la sorte, le concept peut toutefois manquer de clarté et laisser plusieurs questions en suspens, auxquelles nous souhaitons toutefois répondre aujourd’hui.
Sommaire
Le link building, les liens et les sites web
Essayons de donner une explication aussi simple que possible de cette stratégie. L’objectif est de construire un réseau de liens qui dirigent le trafic d’un site vers votre page et renforcent son autorité sur les moteurs de recherche. Les liens peuvent être externes ou internes et, en termes techniques, les liens externes sont appelés backlinks offsite ou en français liens entrants.
Ces liens montrent à Google la popularité et la réputation d’un site dans sa niche. En fait, les moteurs de recherche explorent les liens menant au site pour voir s’il est souvent cité et quelle est la valeur de ces citations. En fait, tous les liens ne sont pas égaux : un lien provenant d’un site web bien connu et largement consulté [exemple : Wikipédia] aura une valeur beaucoup plus élevée qu’un site web mal vu ou mal compris.
Après, soyons réaliste et honnête, l’achat de liens reste une pratique quasi incontournable (et importante) pour garantir un référencement constant et de qualité.
Liens et link building : que faut-il savoir ?
Pour mieux comprendre, prenons un exemple très basique : si notre site était une ville, les liens menant à notre page se subdiviseraient en voies primaires reliant les lieux de grand intérêt au centre, en voies secondaires qui rejoignent le centre de manière plus détournée, en partant de la banlieue, et en ruelles et allées, qui mènent toujours au centre mais en faisant des détours un peu plus larges et parfois dispersifs.
L’objectif de la création de liens est de créer autant d’avenues primaires que possible : lumineuses, et précieuses. Comment ? en « construisant » des liens vers des sites web qui font autorité, qui sont facilement accessibles par notre public et qui contribuent à la réputation de notre marque/société/entreprise. Un lien provenant d’un site web qui fait autorité est en fait une route principale, tandis que les liens de moindre valeur sont comparables à des routes secondaires, des allées et des allées secondaires.
Liens et lecture par les moteurs de recherche
Après cette comparaison quelque peu fantaisiste, revenons maintenant aux détails de la stratégie. Si l’on veut mieux comprendre le link building et si l’on veut en saisir l’importance, il faut d’abord comprendre le fonctionnement des liens. Avant tout, nous devons garder à l’esprit que les liens sont l’un des principaux outils permettant à Google et aux autres moteurs de recherche de déterminer la pertinence d’une page.
Nous nous intéresserons toujours aux backlinks (liens externes), qui constituent la base de la stratégie de link building, et nous essaierons de comprendre combien de types de liens existent, comment ils sont créés, comment ils sont vus par les moteurs de recherche et ce que les moteurs de recherche peuvent en déduire.
Types de liens
Connaître les différents types de liens permet de se faire une idée de leur valeur aux yeux de Google. Commençons par les liens éditoriaux non sollicités, c’est-à-dire ceux qui sont créés spontanément par les journalistes, les écrivains et les blogueurs. Les liens éditoriaux non sollicités sont la croix et la bannière du link building. D’une part, le fait qu’ils soient créés sans demande de notre part est un bon signe, mais d’autre part, cela ne garantit pas la qualité, ni du point de vue du site, ni du lien lui-même, qui peut être mal construit.
C’est pourquoi nous avons généralement recours à des liens éditoriaux demandés, c’est-à-dire générés après un long et minutieux travail de recherche de sites d’autorité similaires au nôtre. Évidemment, ce processus est beaucoup plus long et demande un effort constant, mais c’est le plus gratifiant car les résultats sont durables.
Ensuite, il y a les liens générés par nous-mêmes, par exemple, et par les utilisateurs. Malheureusement, aussi intéressante que soit l’autopromotion sur nos propres canaux et aussi sympathique que soit la promotion de nos utilisateurs, ce type de lien est considéré par Google comme étant de « faible qualité ».
Construction de liens
Maintenant que nous connaissons les différents types de liens, essayons de comprendre en quoi consiste le link building. En fait, nous devons nous assurer que la page de notre site vers laquelle le lien sera créé est bien entretenue, que son contenu est optimisé et qu’elle est à la hauteur de l’objectif.
Comme toute stratégie de référencement et/ou de marketing qui se respecte, rien ne doit être laissé au hasard. Un site web ne peut et ne doit jamais être laissé à lui-même. Pour obtenir des résultats à long terme, il faut travailler dur, soigner la réputation de la marque, créer un contenu que Google aime, qui soit unique, vivant et de qualité. Et, si possible, faire en sorte que de plus en plus de sites web s’intéressent véritablement à notre page.
Création de liens : liens et moteurs de recherche
Enfin, nous arrivons à la partie la plus intéressante du link building : comment les moteurs de recherche voient-ils les liens ? Et qu’en déduisent-ils ? Tout d’abord, il faut garder à l’esprit que Google, Bing et les autres moteurs de recherche analysent les liens pour deux raisons essentielles : découvrir de nouvelles pages web à indexer et déterminer le classement d’une page dans les SERP.
Ils analysent aussi spécifiquement tous les liens externes pointant vers cette page. Comme nous l’avons déjà dit, plus les sites qui pointent vers nous ont de la valeur, mieux notre page se classe, gagne en position et en réputation.
Pour les non-initiés, les liens en tant que facteur de classement font partie de l’algorithme général de classement de Google et d’autres moteurs de recherche. Cycliquement, de nouvelles mises à jour sont publiées dans le but non seulement de débusquer les liens à risque susmentionnés, mais aussi de garder « secrètes » les techniques utilisées par les robots d’indexation.
Créer une bonne campagne de link building
Alors, comment créer (vraiment) une bonne campagne de link building ? Disons-le tout de suite : en travaillant dur, en s’engageant et en laissant de côté la croyance selon laquelle toute stratégie de communication peut aboutir à un tout ou rien. Tout d’abord, comme nous l’avons mentionné, pour mener une bonne campagne de link building, il faut d’abord s’assurer que nous avons tous les bons papiers en règle : notre site web doit être à jour, bien entretenu, pas de bric-à-brac.
Ensuite, il est essentiel de s’assurer que l’on dispose des bonnes ressources en termes de temps, d’argent et d’engagement. En outre, il faut définir dès le départ des objectifs qui doivent aller de pair avec ceux de la marque/entreprise. Se fixer comme objectif de « créer un total de bons liens » n’est pas suffisant. Ce n’est pas la quantité qui compte, mais la qualité. De plus, obtenir de bons liens ne sert pas à grand-chose si notre site ne continue pas à produire de la valeur.
En résumé pour faire un bon netlinking, il faut :
• Du temps ;
• Des ressources ;
• Un objectif seo réaliste ;
• Et beaucoup de travail (même si l’achat de liens seo accélère largement les choses…).
Pour conclure
Avant d’entamer une campagne, il est important de suivre sa position dans les SERP par rapport à ses principaux mots clés et de la surveiller une fois que le travail de création de liens commence. Le délai dans lequel vous verrez des résultats ne sera pas court, comme nous l’avons déjà mentionné, notamment parce qu’il dépend de facteurs tels que la compétitivité de votre secteur, les volumes de recherche de nos mots clés, les activités de nos concurrents et la force et l’histoire de notre propre domaine.